LES FEUX DE LA LIBERTE, 19 juin Place Stan
Publié le 21 Juin 2010
LES FEUX DE LA LIBERTE
19 juin, 20h-22h, Place Stanislas
Suite aux atteintes plus qu’inquiétantes aux libertés orchestrées par nos gouvernants, et, pour ce qui concerne directement le champ d’action du Genepi , à la toute nouvelle loi Lopsi 2, aux carences de la presque non moins récente loi pénitentiaire, mais aussi et toujours, en réaction aux peines planchers, bien évidemment à la rétention de sûreté, et encore pèle mêle à l’explosion du nombre de gardes à vue, à la politique inadmissible d’immigration, à la vidéo surveillance, au fichage des adultes et des enfants, à la main mise de l’exécutif sur la justice etc.etc., s’est organisée, ce 19 juin, une manifestation paradoxalement festive, Place Stanislas à Nancy, à l’initiative du Syndicat de la Magistrature, intitulée les Feux de la Liberté.
ET DONC ! Voilà qu’après une dizaine d’heures de réunion mouvementées du collectif, qu’après avoir hésité, espéré, commandé, attendu, répété (jamais assez), on l’a fait !
Nous avons du affronter la concurrence d’un malencontreux (et interdit) apéro géant facebook qui a failli tout faire tomber par terre et braver un temps plus qu’incertain, qui s’est soldé par une magnifique pluie tendance fin du monde aux trois quart de la manifestation, pour présenter, en lecture, mis en musique par un coéquipier agité (Antoine Arlot au baryton blogaa ) un texte émouvant mais si lourd à porter, et tellement trituré, charcuté même, coupé pour raison de timing à moins d’une demi heure du passage devant le public, de notre bon Albert Camus qui a du se retourner dans sa tombe …
Enfin ! La prestation fut réussie (la preuve en images !) et le public attentif (et heureusement, les sacrifices du texte auraient été trop durs à avaler !). Les Genepistes dévoués ont maintenu leurs torches levées dans le vent et la pluie, tellement impliqués que certain(es) ont fini en première page de l’Est Républicain (dimanche 20 juin). Les prestations des associations et partis politiques ont défilé sans encombre jusqu’à l’arrivée, attendue, de cette fameuse averse qui nous a obligé à nous réfugier, trempés (mais heureux !), sous l’arc Héré pour écouter un final « un brin provocateur » (dixit le Parti Socialiste) : ce fut la belle besogne de la chorale des Sans noms, qui nous a déroulé les refrains les plus anarchistes de son répertoire, sa façon de mettre un peu de piquant dans un évènement sûrement encore trop terne pour elle. Et ce fut une belle fin !
Merci à tous !
photos Stephane André